Au Japon, même après minuit quand toute la ville est endormie, on trouve toujours un coin chaud pour manger. Il s’agit des Yatai. Ce sont des marchés ambulants démontés le matin. La convivialité est au rendez-vous. Toutefois, on ne peut pas dire de même des règles de l’hygiène. 

Histoire des Yatai 

C’est durant l’époque Edo des années 1630 que cette culture culinaire japonaise a vu le jour. En effet, le troisième Shogun impose aux seigneurs provinciaux de venir à Edo tous les deux ans pour servir sa cour. Tous les trajets se font à pied. Et, le déplacement de ces seigneurs entrainait l’apparition des étalages sur les bords des routes. On y trouvait généralement de la nourriture et des sandales. Par ailleurs, les visites des temples et des sanctuaires dans tout le Japon ont aussi contribué à l’apparition et au développement de la culture des Yatai. Même actuellement, elle est toujours présente dans les grandes villes japonaises comme Fekupoka, Osaka et Tokyo. Voici une belle association de la modernité à la tradition nippone.

Que puis-je déguster dans un Yatai  ?

L’avantage avec les Yatai, c’est qu’on peut profiter des plats typiques japonais très savoureux à des prix très abordables. Bien que les règles de l’hygiène ont beau être bafouées, les saveurs sont exceptionnelles et marquent la culture gastronomique nippone.
À la carte, on retrouve tous les plats japonais. Mais, ce sont principalement les râmens qui restent très appréciés par les passants. Il s’agit d’un plat de nouille chinoise préparé avec des bouillons gras très relevés associés avec une tranche de porc et des feuilles de chou. Les préparations culinaires typiques du Japon comme les sushis, la tempura, le tako-yaki, le tai-yaki, le yaki-imo et le sashimi y tiennent aussi une place particulière. Les plats proposés sont donc à base de viande, de fruits de mer accompagnés avec du légume frais.